invocations suprêmes
exposition personnelle
du 08/03/2022 au 09/04/2022
arts factory _ bastille
27 rue de charonne 75011 paris _ métro : ledru-rollin & bastille _ infoline : +33(0)6 22 85 35 86
du lundi au samedi de 12h30 à 19h30
vernissage le mardi 8 mars de 17h à 21h
# event facebook # photo-report # video-report #
NILS BERTHO / "Invocations Suprêmes"
Après une participation remarquée dans le cadre de l'exposition collective "Les Crocs Électriques" il y a tout juste deux ans, la galerie Arts Factory poursuit sa collaboration avec Nils Bertho et présente du 8 mars au 9 avril 2022, "Invocations Suprêmes", une stupéfiante série de grands formats sur toile. Né en 1987 à Montpellier où il est toujours installé, Nils Bertho est un véritable artiste multi-tâches, passionné de cultures underground. Dessinateur compulsif, chanteur à mi-temps dans le boys-band Adolf Hibou, tatoueur ou éditeur, il choisit très tôt de s'épanouir dans une forme de profusion chaotique pour mieux revendiquer une production instinctive, loin des codes aseptisés du marché de l'art contemporain.
Régulièrement publié et exposé par la revue HEY!, son univers singulier s'inscrit dans la grande tradition de la scène outsider française également défendue par Le Dernier Cri. Le stakhanoviste éditeur marseillais imprime pour l'occasion "Il existe une dimension où on est encore tous ensemble", un nouveau livre d'artiste entièrement sérigraphié, au tirage limité à seulement 100 exemplaires.
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"Dans la série INVOCATIONS, je raconte sur de grandes toiles les légendes chargées de tension d'un monde peuplé de créatures hybrides qui s'affrontent et se livrent à d'étranges rituels, aussi improbables qu'ésotériques. Je fouille pour cela du côté des fresques et de la mythologie médiévale, des estampes japonaises, de l’univers manga "dark-fantasy", des dessins animés, des comics, des jeux vidéos, des kaijus, du cinéma bis, de l’histoire de l’art ou encore des rites vaudou ... et forcément dans mon imaginaire et mon bestiaire personnel en perpétuelle mutation.
Toutes ces références forment une collection d'images internet dans laquelle je puise constamment pour créer mon propre univers; mes mains se chargeant ensuite du reste dans un processus de contamination plus ou moins inconscient de l’espace-toile. Je ne réalise aucun tracé ou ligne de construction au préalable. Préférant laisser une grande place à l'improvisation, j'aime équilibrer la composition au fur et à mesure qu'elle se construit et j'aime inscrire mes notes et idées sur les bords du cadre.
Mes tableaux comptent tous plusieurs centaines d'heures de travail. Je les considère terminés lorsqu'ils sont entièrement saturés de détails et je souhaite que l'on puisse s'y plonger, s'y perdre complètement pour redécouvrir sans cesse de nouvelles choses, jouant ainsi avec les limites de la mémoire photographique. Les batailles épiques que je mets en scène aujourd'hui sont directement reliées à mes souvenirs, elles reprennent d'une certaine façon les histoires là où je les avais laissées dans ma chambre d'enfant."
Nils Bertho, février 2022
visuels de haut en bas :
nils bertho - malabar danse & te dévore, 2019 - technique mixte sur toile, 120 x 100 cm
nils bertho - yokai arena , 2019 - technique mixte sur toile, 140 x 100 cm
nils bertho - ladyboys don't cry., 2020 - technique mixte sur toile, 130 x 100 cm