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© thierry guitard, david scrima & daniel johnston courtesy arts factory [galerie nomade]

© david scrima courtesy arts factory [galerie nomade]

© daniel johnston courtesy arts factory [galerie nomade]

© thierry guitard courtesy arts factory [galerie nomade]

© david scrima courtesy arts factory [galerie nomade]

© thierry guitard courtesy arts factory [galerie nomade]


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rock this town /
thierry guitard, david scrima & daniel johnston
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> arts factory [ galerie nomade ] > étape 23
> du 24/02 au 30/04/2010

> musée d'art et d'archéologie / les écuries - 15000 aurillac
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> vous souhaitez obtenir plus d'informations sur cette exposition ?
> n'hésitez pas à nous contacter par e-mail >
artsfactory@free.fr
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Dans le cadre du festival Hibernarock, la galerie nomade Arts Factory investit le Musée d'Art et d'Archéologie de la ville d'Aurillac et présente du 24 février au 30 avril 2010 "Rock this Town" : une rencontre graphique inédite entre David Scrima et Daniel Johnston - deux musiciens / dessinateurs - associés pour l'occasion à Thierry Guitard, illustrateur rock de profession.

Via leur passion commune pour la musique, ces trois artistes au carrefour de la bande dessinée, de l'illustration et de l'art contemporain dévoilent leur "Hall of Fame" personnel. Si l'encre noire de Thierry Guitard invite à redécouvrir Beatles, Stones et autres Ramones à travers une saisissante galerie de portraits, le traité plus intimiste de David Scrima - sans faire l'impasse sur les icones du rock et de la pop - s'attarde volontiers sur la scène musicale hexagonale à laquelle il est intimement lié.

En contrepoint, Daniel Johnston dont l'œuvre graphique obsessionnelle est indissociable des thèmes abordés dans sa discographie, revisite à sa façon quelques grandes figures des comics made in U.S.A, tout en les confrontant à sa propre mythologie.

/ commissaires d'exposition : effi mild et laurent zorzin pour arts factory [ galerie nomade ] /

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/ en savoir plus sur thierry guitard /
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Bien connu des lecteurs de Rock 'n' Folk dont il illustre régulièrement les pages depuis une quinzaine d'années, Thierry Guitard est apparu au sein de la scène graphique underground au début des années 90 en participant à de nombreux graphzines. Son univers - directement inspiré par l'iconographie populaire américaine des 50's où se côtoient robots déboulonnés, bandits de grands chemins, pin ups aguicheuses ainsi qu'une violence urbaine plus contemporaine - s'affranchi de ses influences par un humour particulièrement décalé.
Thierry Guitard est notamment l'auteur du très remarqué roman graphique "Double Violence" paru en 2001 aux éditions Verticales et des illustrations du concept album "Dum Dum" associant slam et roman noir sorti chez Discograph en 2006. Il rejoint en 2007 le cercle très fermé des collaborateurs réguliers du New Yorker. La même année il co-signe avec Philippe Manœuvre "Etre Rock", une anthologie de portraits de musiciens célèbres accompagnée de citations définitives rassemblées par ses deux passionnés.
En 2009, sa très documentée biographie dessinée consacrée au gangster dandy Dillinger a reçu un accueil critique particulièrement enthousiaste. Pour son exposition au Musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac, Thierry Guitard présente "Rock'n'Roll Circus" ; un ensemble riche de près de 70 dessins plongeant quelques unes des icones majeures du rock et de la soul dans l'ambiance à la fois sombre et surréaliste de ses dessins.

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/ en savoir plus sur david scrima /
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David Scrima est né en 1971. Dessinateur et peintre il met en ligne depuis 2002 un journal dessiné sur le site grandpapier.org et publie des illustrations pour Libération, Les Inrockuptibles ou encore Télérama. Ses portraits de musiciens s'affichent également sur de superbes pochettes réalisées pour les labels Novarecords, les disques Biens ou le groupe Morning Star.
Par ailleurs auteur-compositeur et interprète, David Scrima prépare aujourd'hui son premier album après être tombé un peu par hasard dans le tourbillon de l'industrie musicale via Julien Doré qui chante deux de ses compositions : "Les limites" et "Dans tes rêves".
Cette soudaine reconnaissance ne l'a toutefois pas éloignée de son atelier où David passe la majeure partie de ses journées à peindre et dessiner, échafaudant son propre panthéon musical, tout en documentant la scène musicale hexagonale entre les pages de ses précieux carnets moleskine.

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/ en savoir plus sur daniel johnston /
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Daniel Johnston est né en 1961à Sacramento (Californie), il vit et travaille au Texas. Figure culte de la scène musicale alternative américaine, admiré et soutenu par Sonic Youth, Larry Clark, feu Kurt Cobain ou encore David Bowie, Daniel Johnston est considéré comme le père putatif de l'Anti Folk et écume depuis des années les festivals plus ou moins underground de la planète, apportant avec sa candeur et ses incroyables mélodies une fraîcheur inhabituelle sur la scène musicale. Souvent assimilé à un artiste brut de la pop music - il fait face depuis l'adolescence à de sérieux troubles psychologiques ayant à la fois accéléré et perturbé son parcours créatif - Daniel enregistre ses premières chansons sur des cassettes auto produites au tout début des années 80. Il compose et dessine à ce moment là depuis de nombreuses années, notamment pour impressionner Laurie, un amour contrarié qui l'obsède depuis le lycée et qui est encore aujourd'hui un des sujets centraux de son œuvre, au coté des Beatles, Brian Wilson et Jack Kirby auxquels il voue un véritable culte.

Le bouche à oreille aidant, Daniel Johnston est passé des enregistrements lofi de ses débuts à des albums proposant une production plus élaborée à l'instar de "Rejected Unknown" (1999) et "Fear Yourself" (2002) . "Discovered / Covered" (2004), rassemble sur un double CD les versions originales de ses classiques, couplées à des reprises par Beck, Tom Waits ou Mercury Rev. Les compilations "Welcome to my world" (2006) et "Lost and found" (2006) ont accompagné la sortie au cinéma et en DVD du film de Jeff Feuerzeig "The Devil and Daniel Johnston" (prix du meilleur réalisateur au Festival de Sundance 2005), familiarisant ainsi une audience plus large à son univers.

Salué par le monde de l'art contemporain pour son univers pictural, véritable hommage aux super héros qui ont bercé son enfance, Daniel Johnston est encore plus prolifique avec les stylos feutres qu'au piano. Comme pour ses chansons, la vie et les dessins de Daniel Johnston sont indissociables. Ses images - défilés obsessionnels de Captain America, Casper le fantôme et autres blondes californiennes souvent aux prises avec des forces maléfiques - évoquent une mythologie toute personnelle qui dépasse largement le cadre individuel pour symboliser la schizophrénie de la société américaine dans son ensemble. Une société violente, à la fois puritaine et hyper sexualisée que Daniel, éternel outsider, observe et commente avec une touchante naïveté.

De nombreuses expositions ont présenté son travail, citons parmi les plus marquantes :
"Excuse me I'm Famous" (Paris 2005 / Galerie Arts Factory) , "Daniel Johnston at the Clementine Gallery" (New-York, 2006), "Whitney Museum Biennial" (New-York, 2006), "Love and Nightmares" (Collections de Saint-Cyprien, 2008), "The Devil and The Daniel" (Milan, 2008 / Antonio Colombo Gallery ) … En juin 2007 Arts Factory [ éditions ] publie dans la collection "Dans la marge" un ensemble de 32 dessins inédits, puis en 2009 parait chez Rizzoli Publications une imposante monographie de plus de 350 pages autour de son oeuvre graphique, suivie de "Is and always was" son premier album studio en 7 ans.
Toujours en 2009, le groupe Dionysos - fan de la première heure - demande à Daniel Johnston de réaliser les illustrations de l'album "Eats Music". Enfin une importante tournée européenne est programmée à partir du mois d'avril 2010 et passe par la France pour 3 dates (Paris le 15/04 au Bataclan / Printemps de Bourges le 17/04 / Lille le 18/04).

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> l'exposition " Rock this Town " emprunte son titre à une chanson
de Daniel Johnston tirée de la compilation Lost and Found (2006)

> dessins originaux et éditions concernant Daniel Johnston en vente ici !

 

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