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© laurent roche courtesy pop galerie / art's factory - paris

© topolino courtesy pop galerie / art's factory - paris


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topolino & laurent "swing" roche
> exposition du 4 avril au 1er mai 2004
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artsfactory@free.fr
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"Ils aimaient tant le Sud qu’ils décidèrent d’y naître. C’est donc là que tous deux se goinfrent à pleine oreille de leurs musiques populaires, en débordent, en suintent tant que leurs humeurs s’écoulent violemment sur du papier." Cyril Lefebvre.

Si Robert Combas, son grand frère, évoque un "expressionnisme allemand réchauffé par le soleil de la Méditerranée", qui d'autre que Topolino lui même pourrait le mieux parler de son travail ?

"Le truc c’est que je suis né avec un crayon à la place de l’index de la main droite, un marqueur au bout du majeur et que mon annuaire a la forme d’un pinceau. Je me sers de mon auriculaire comme d’une gomme (c’est pour cela qu’il est si petit). Je ne suis pas un dessinateur terrible, je suis une véritable MACHINE A DESSINER. Et mon sang est constitué presque entièrement de globule d’encre de Chine. Alors je dessine, je dessine, depuis tout petit et tout le temps.
C’est comme un dérèglement hormonal. Comme le type qui fabrique trop de cérumen avec ses oreilles ou ces Italiens qui ont trop de poils dans le dos. Depuis 1991 je me suis libéré des contraintes de la bande dessinée pour raconter des histoires en un seul dessin. Le plus souvent, mes dessins ont pour base des photographies de journaux d’actualité hebdomadaire ou quotidienne. Photographies modifiées, interprétées et intégrées dans un monde expressionniste où la plupart du temps le portrait a moins d’importance que la structure architecturale ou la frise de "l’arrière plan".

Laurent Roche est né en 1962 à Nîmes. Aprés les Beaux Arts de Montpellier et une poignée d’ expositions dans la région, Roche abandonne la peinture en 1988 pour fonder Les Maracas, groupe pop pré French Touch. Il tient le microphone et écrit les textes. Ils sillonnent la France, gravent deux C.D., tournent quatre clips et passent à la télévision. Le quart d’heure de gloire achevé, le groupe splite en 1995, Laurent retourne à ses premiers amours et se consacre aujourd’hui avec gourmandise à son art sur des cartons récupérés au supermarché du coin.

Joueurs de foot bien "piches", pin-ups aux rondeurs suggestives, groupes de rock mythiques ou musiciens décalés, il compose souvent en relief des véritables scènes de romans-photos ou l’humour et la dérision se jouent de la matière.en glorifiant ses héros ordinaires, véritables outsiders du monde moderne. "J’essaie de rester ludique et il s’agit avant tout d’ un art populaire qui traduit une atmosphère, une ambiance".

 

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