--------------------------------------------------------------------------------------------------------
daniel johnston
excuse me Im famous !
>
exposition du 4 au 30 septembre 2005
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Vous souhaitez
obtenir plus d'informations sur cette exposition ?
N'hésitez pas à nous contacter par mail > artsfactory@free.fr
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Deux ans après
son dernier passage à Paris, Daniel Johnston était
en concert le 5 juin au Café de la Danse avant d'investir
en ce mois de septembre les murs de l'Art's Factory avec "
Excuse me I'm famous ! ", un one man show événement
présentant un ensemble inédit de 70 oeuvres. Après
avoir montré pour la première fois dans une galerie
parisienne les dessins de Daniel lors de l'exposition «
American Outsider Artists » en septembre 2003, nous avons
par la suite eu le plaisir de voir son oeuvre graphique hors
normes s'imposer dans le Paysage Artistique Français à
la faveur d'un très bel hommage à la Galerie Florence
Loewy, suivie de participations remarquées à différents
accrochages collectifs chez Agnès b, Loevenbruck, Aline
Vidal, sans oublier la Maison Populaire de Montreuil et la Fiac
2004.
Un engouement largement mérité
pour ce génial musicien / dessinateur qui fait face depuis
ladolescence à de sérieux troubles psychologiques,
ayant à la fois accéléré et perturbé
son parcours créatif. Véritable figure culte de
la scène musicale alternative américaine, admiré
et soutenu par Sonic Youth, Larry Clark, feu Kurt Cobain ou encore
David Bowie, il est considéré comme le père
putatif de l'Anti Folk et écume depuis des années
les festivals plus ou moins underground de la planète,
apportant avec sa candeur et ses incroyables mélodies
(certes interprétées de façon parfois rudimentaire
) une fraîcheur inhabituelle sur la scène
musicale.
Souvent assimilé à
une sorte dartiste brut de la pop music, Daniel enregistre
ses premières chansons sur des cassettes auto produites
au tout début des années 80. Il compose et dessine
à ce moment là depuis de nombreuses années,
notamment pour impressionner Laurie, un amour contrarié
qui lobsède au sens propre du terme depuis sa scolarité
et qui est encore aujourdhui un des sujets centraux de
son uvre au coté des Beatles, Brian Wilson et Jack
Kirby auxquels il voue un véritable culte.
Le bouche à oreille aidant,
Daniel Johnston est passé des enregistrements lofi des
débuts à des albums proposant une production plus
élaborée, familiarisant ainsi une audience plus
large à son univers. « Discovered/Covered »
sorti lannée dernière, rassemble sur un même
album les versions originales de ses classiques, accompagnées
de reprises par Beck, Tom Waits ou Mercury Rev.
Salué par le monde du
Folk Art pour son univers pictural, véritable hommage
aux super héros qui ont bercé son enfance, Daniel
Johnston est encore plus prolifique avec les stylos feutres qu'avec
son piano : "Je dessine tout le temps pour avoir du cash.
Quand tu écris une chanson tu ne fais pas tout de suite
de l'argent et j'ai besoin de faire du shopping au moins une
fois par semaine. Je veux pouvoir acheter de nouveaux comics,
de nouveaux disques et boire du Coca et du Sprite quand je veux
(
) Cependant je suis bien conscient que je ne suis quun
amateur, mon rêve serait de rentrer comme dessinateur chez
Marvel Comics
mais je ne suis pas sûr dy arriver
!".
Comme pour ses chansons, la vie
et les dessins de Daniel Johnston sont indissociables. Ses images
- véritables défilés obsessionnels de Captain
America, Casper le fantôme et autres blondes californiennes
souvent aux prises avec des forces maléfiques - évoquent
une mythologie toute personnelle qui dépasse largement
le cadre individuel pour symboliser la schizophrénie de
la société américaine dans son ensemble.
Une société violente, à la fois puritaine
et hyper sexualisée que Daniel, éternel outsider,
observe et commente avec une touchante naïveté.
> en marge de l'exposition,
CD, K7 et affiches sont en permanence disponibles à la
galerie.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
revue de presse
(extraits)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
"David Bowie, Kurt Cobain,
Tom Waits, Sonic Youth, Beck, Larry Clark, Matt Groening... qui
peut se targuer d'un tel fan-club ? Daniel Johnston, qu'on tient
pour le père de l'antifolk et de la lo-fi à l'orée
des années 80, fait figure de légende de l'underground
américain". Libération 04/06/2005
"Culte ! Daniel Johnston,
adulé par Bowie et Cobain, est-il le dernier génie
américain ?". SOFA
(hiver 2004/2005)
"Mr. Johnston translates
his quavering, confessional music into wobbly figures that hint
at El Greco, reflect his unfailingly intimate combination of
sexual longing and childlike naïveté and his indelible
way with language". New
York Times (mars 2005)
"Championned by everyone
from Sonic Youth to Sparklehorse to Kurt Cobain". He combines
ebullient pop to wonderful sadness in the great tradition of
Syd Barett or Brian Wilson. Daniel Johnston is an american treasure".
Meltdown Festival Program,
curator : David Bowie (juin 2002)
------------------------------------------------------------------------------------------------------- |