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Effi, Laurent et Daniel Johnston
à Paris en juin 2003
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american outsider
artists
featuring Daniel Johnston
and ...
JOHNNY ACE - KATA BILLUPS
- ST. JAMES BOUDROT - TUBBY BROWN - TOMMY CHENG - CHICANO’S
PANOS - CAROL.A. CUTSHALL - BRIAN DOWDALL - ROY FERDINAND - HOWARD
FINSTER - ROY FINSTER - ELAYNE GOODMAN - Mr HOOPER - JACK - THE
LASTER’S - WOODIE LONG - SUE MILLION$ - DONALD PATERSON
- THOMAS PRINGLE - HERBERT SINGLETON - LAMAR SORRENTO - JIMMY
LEE SUDDUTH - « ARTIST
CHUCKIE WILLIAMS - PETER WOOD - YEE HAW INDUSTRIES
> du 14 septembre au 11 octobre 2003
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N'hésitez pas à nous contacter par mail > artsfactory@free.fr
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Que l'on parle d'art outsider,
autodidacte, visionnaire, instinctif ou tout simplement d'art
populaire contemporain, le Folk Art américain suscite
l’enthousiasme outre Atlantique d’un public nouveau,
séduit par le caractère intuitif des oeuvres et
la personnalité de ces "génies ordinaires"
. Cette expression artistique longtemps ignorée des circuits
traditionnels propose une nouvelle alternative aux "productions
officielles". Si le Folk Art fédère sans jugement
de valeur, l’Art Populaire et le Flash Art (tatoos), l’Art
Naïf, les environnements visionnaires, l’Art Brut ou
« l’Art des fous », il demeure proche de la
réalité, toujours porteur d’une mémoire
collective.
Les oeuvres proposées
par la vingtaine d'artistes réunis à l'occasion
de cette exposition - tous animés du même amour
pour la musique américaine - sont chargées de signes
simples et puissants. Telles des icônes, ces images peuplées
de musiciens légendaires et de super-héros improbables,
véritables outsiders du monde moderne, reflètent
dans leur diversité le regard d’une autre Amérique,
populaire et rurale, non dénuée d’un certain
panache.
L'exposition American Outsider
Artists réalisée en collaboration avec la Pop Galerie
(galerie itinérante d'art populaire contemporain) est
également l'occasion de découvrir pour la première
fois en France le travail graphique de Daniel Johnston, véritable
figure culte de la scène musicale alternative américaine.
Vénéré par Sonic Youth, Johnny Deep ou David
Bowie, cet auteur-compositeur souffre depuis toujours de troubles
mentaux qui l'ont conduit à effectuer des séjours
plus ou moins long en "maison de repos".
Fan des Beatles et de Brian Wilson, considéré comme
le père putatif de l'Anti Folk (sorte de communauté
néo beatnik née dans les années 80 à
New York autour de quelques musiciens virés des boites
folk de Greenwich Village pour déviationnisme punk), il
écume avec son manager de père les festivals plus
ou moins underground de la planète.
Salué par le monde du
Folk Art pour son univers pictural, véritable hommage
aux super-héros qui ont bercé son enfance - avec
une préférence pour le dessinateur Jack Kirby -
mais aussi à Laurie, un amour contrarié qui l'obsède
depuis plus de 20 ans, Daniel Johnston est encore plus prolifique
avec les stylos feutres qu'avec son piano : "Je dessine
tout le temps pour avoir du cold hard cash. Quand tu écris
une chanson tu ne fais pas tout de suite de l'argent et j'ai
besoin de faire du shopping au moins une fois par semaine. Je
veux pouvoir acheter de nouveaux comics, de nouveaux disques
et boire du Coca et du Sprite quand je veux !".
Comme pour ses chansons, la vie
et les dessins de Daniel Johnston sont indissociables. Ses images
- véritables défilés obsessionnels de Captain
America, Casper le Fantôme et autres pin-ups à forte
poitrine - évoquent une mythologie personnelle qui dépasse
largement le cadre individuel pour symboliser la schizophrénie
de la culture US dans son ensemble.
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